Lixiviation bactérienne du minerai aurifère d’Amesmessa

Abstract

Le présent travail a été réalisé et suivi au niveau du laboratoire de Génie minier à l’ENP et rentre dans un contexte de biotraitement. En effet, notre travail s’intéresse à l’étude de l’effet des bactéries lixiviantes sur la solubilisation des sulfures qui aboutit à la libération des grains d’or microscopiques emprisonnés dans la roche sulfurée. Ce procédé est connu sous le terme de biolixiviation qui représente une des biotechnologies les plus récentes dans l’extraction des métaux de valeur et présente l’avantage de minimiser l’utilisation des cyanures très toxiques pour la santé et nocifs pour l’environnement et réduire les coûts d’extraction. L’étude a porté sur 4 échantillons en provenance de la mine aurifère d’Amesmessa. Dans le but de réaliser la lixiviation des sulfures par voie bactérienne, un isolement d’espèce bactérienne ferro et sulfato-oxydante a été réalisé. En effet, une mixture de bactéries acidophiles chimiolithotrophes autotrophes a été utilisée pour ce but. Ainsi des essais statique et dynamique ont été effectués. Les résultats obtenus montrent que la mixture bactérienne utilisée a provoqué une chute des valeurs de pH parallèles à celles de concentrations du fer ferreux contenu initialement dans le milieu de culture. Cette chute des paramètres étudiés renseigne sur l’activité bactérienne qui se traduit par une oxydation du fer ferreux en fer ferrique et qui a comme conséquence la production de l’acide sulfurique qui contribue à la diminution du pH.