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L'étude présente les niveaux de pollution du photooxydant O3 et de ses précurseurs, les NO1 (NO et NO2). Le suivi simultané de ces polluants a été effectué dans le Grand-Alger auprès de 6 sites de proximité et 3 sites de périphérie. L'exploitation des résultats a permis d'accéder aux cycles journaliers moyens caractéristiques du type de site considéré. Les cas particuliers des jours de vendredi ou ceux du mois de Ramadhan y sont discutés. Aux sites de proximité, le trafic routier, par l'importance de ses émissions en NO, contrôle et limite la production photochimique d'ozone. En périphérie par contre, les faibles teneurs en NO, permettent à l’ozone de s'accumuler et d'atteindre des teneurs excessives, souvent supérieurs à 100 ppb. On enregistre alors de très fréquents dépassements des différentes normes et directives. En ces sites, l'apport d'ozone, par phénomène de transport, semble jouer un important rôle. Le traitement statistique des données montre que quelque soit le site considéré, les trois polluants se distribuent selon la loi log-normale. L'étude statistique relative à l'influence de certains facteurs météorologiques sur les teneurs de O3max a permis d'établir certaines corrélations et de proposer des équations de régressions multiples qui permettent d'estimer et de prédire les teneurs en O3. |
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