Glycosylation non enzymatique de l'ADN et des protéines

Abstract

ations métaboliques dans l'organisme se traduisent essentiellement par des modifications d'activité enzymatique. Bien qu'un tel mécanisme régulateur puisse exister, minimisant ainsi les réactions chimiques secondaires, on ne peut ignorer l'existence de modifications non enzymatiques potentiellement délétères et ceci même dans les conditions physiologiques. De telles modifications, quand elles surviennent sur des macromolécules, peuvent avoir des conséquences, selon la durée de vie des macromolécules: quand il s'agit des macromolécules dont la durée de vie est courte (exemple: enzymes inductibles) la conséquence fonctionnelle est immédiate, alors que les modifications des macromolécules de longue durée de vie ou n'ayant pas de "turn over" telles que le collagène, la critalline et éventuellement l'ADN des cellules ne subissent plus de division (stationnaires) pourraient aboutir à une accumulation des molécules modifiées durant la vie. Une telle accumulation peut contribuer au vieillissement moléculaire et cellulaire. Dans certaines situations pathologiques, ces modifications peuvent être accentuées par des dérèglements métaboliques accélérant ainsi le processus de vieillissement. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à l'étude d'une de ces modifications: la glycosylation non enzymatique. Cette glycosylation non enzymatique minime à l'état physiologique, se trouve augmentée lors du diabète sucré par suite de l'hyperglycémie.