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L’étude présente les niveaux de pollution de l’air par les TSP et la fraction minérale qui est véhiculée par ces dernières en un site périurbain à Draria, Ouest d’Alger à moyenne densité de population, pendant une période d’environ cinq mois.
Le prélèvement des particules est effectué par un échantillonneur à faible débit, la collecte d’aérosols est réalisée par filtres ouverts et sans coupure granulométrique précise.
L’étude montre qu’en ce site semi-urbain, la pollution de l’air par les TSP atteint des niveaux relativement faibles.
Nous remarquons que 76% des teneurs obtenues ne dépassent pas l’objectif de qualité fixé par la réglementation algérienne et celle de l’OMS (50 μg/m3), en conséquence, la pollution par les TSP est tolérable, avec une moyenne de [40μg/m3].
L’analyse des métaux associés aux TSP par les méthodes nucléaires NAA et XRF montre la présence du Cr, Pb, As, Ni, Fe, V, Zn, Mn, Se, Co, Sb, Ba, Br, Sc, Hf, Ce, Ca et Cu qui accusent des valeurs relativement faibles comparées aux valeurs limites qui réglementent cette forme de pollution et aux valeurs publiées dans ce même axe de recherche mais l’inhalation de certains métaux comme le plomb, le chrome, le nickel, l’arsenic, le vanadium, le manganèse, le cobalt et l’antimoine même en de faibles quantités peut sur une longue durée conduire à des niveaux de concentration toxiques par effet d’accumulation dans l’organisme. |
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