Abstract:
: La pollution de l'eau est l'un des principaux problèmes auxquels est confronté le monde entier, d'autant plus que cette pollution, qui affecte négativement notre vie quotidienne, augmente. Dans cette étude, nous avons. Expérimenté une nouvelle technique de dépollution des eaux contaminées dans le cadre du développement durable couplant la filtration membranaire et la photocatalyse solaire. Cette combinaison permet de résoudre le problème de l'encrassement des membranes par l'activité photocatalytique. A cet effet, plusieurs polymères et solvants ont été utilisés pour fabriquer des membranes photocatalytiques en utilisant la technique de l'inversion de phase. Ces dernières sont composées de solvants dans les quels sont dissouts le dioxyde de titane, le polystyrène, le dichlorure de poly fluoridène et le poly méthacrylate de méthyle dans les solvants appropriés. Dans le souci de la préservation de l'environnement induit par les solvants toxiques couramment utilisés, le phosphate de triéthyle a été utilisé comme solvants alternatif. Au cours des expérimentations, les forme morphologiques et la surface des membranes ont été analysées à l'aide d'un microscope électronique à balayage. L'effet des teneurs en polymère, les additifs, le temps d'évaporation, et la quantité de catalyseur sur la morphologie de la membrane et la résistance mécanique ont été étudiés.
Les meilleurs résultat ont été obtenus pour la membrane synthétisées avec 0.25% de TiO2 incorporé, ayant une perméabilité moyenne d'eau pure de 289 L/m2.h.bar et un taux de rejet de la tartrazine de 95% pour un diamètre moyen des pores de 0.14µm. L'activité photocatalytique de ces membranes a enregistré un taux de dégradation du Bleu de Méthylène élevé : 95% pour les membranes M-0.25 Ti et 99%pour les membranes M-0.5Ti
