Le tatouage des images appliqué à l'imagerie médicale

Abstract

Le tatouage des images peut être défini comme étant une technique qui permet d’insérer des informations numériques dans une image de manière imperceptible et indélébile. En plus de son application initiale qui est la protection des droits d’auteur, le tatouage peut être utilisé dans d’autres domaines et en particulier dans le domaine de l’imagerie médicale pour contribuer à la sécurité des images partagées en réseau dans les applications de télémédecine. Dans ce mémoire nous étudions deux méthodes de tatouage, la première est basée sur la technique de communication CDMA (Accès Multiple par répartition de Code) et elle a pour objectif de vérifier l’authenticité d’une image. La deuxième fait appel à la cryptographie et à l’utilisation des bits les moins significatifs de l’image (LSBs) et elle a pour objectif de vérifier l’intégrité de l’image médicale et de garder la confidentialité des données du patient. Les tests sont effectués sur trois types d’images médicales, et les mesures de la qualité de l’image tatouée sont indispensables pour vérifier que la dégradation apportée par le tatouage ne conduit pas à un diagnostic erroné. Ce mémoire se décompose en cinq chapitres: Dans le premier chapitre, nous présenterons des généralités sur le tatouage des images et ses différentes applications. Nous exposerons dans le deuxième chapitre l’utilisation du tatouage dans le domaine de l’imagerie médicale et en particulier dans le domaine de la télémédecine. Nous présenterons les spécificités de ces images et nous donnerons également un aperçu de quelques méthodes de watermarking utilisées dans le domaine médical. Dans le troisième chapitre, nous aborderons les différents outils utilisés dans notre application, citons par exemple l’outil de communication CDMA (Code Division Multiple Access), l’outil ondelettes et quelques outils de cryptographie. L’étude de la méthode multicouche pour la vérification de l’authenticité de l’image fera l’objet du quatrième chapitre. Cette méthode proposée par Vassaux [2] dans le cadre de la protection du copyright a pour objectif d’augmenter le nombre de bits à insérer dans une image sans pour autant la dégrader et ce en se basant sur l’outil CDMA. L’application de cette méthode sera testée dans le domaine spatial et dans le domaine de la transformée en ondelettes discrète de l’image. Et enfin, le cinquième chapitre sera consacré à l’étude d’une méthode qui permet d’une part, de garder la confidentialité des données du patient et d’autre part, de vérifier l’intégrité de l’image médicale. Cette méthode proposée par Boucherkha [19], associe l’utilisation des bits les moins significatifs des pixels de l’image (LSB) aux outils de cryptographie. Nous adapterons cette méthode aux besoins de notre application afin d’augmenter la qualité et la sécurité de l’image. Nous conclurons ce travail en résumant l’apport et les limites de chaque méthode étudiée et nous donnerons quelques perspectives de recherche dans ce domaine.