Abstract:
La présente étude traite de la bioremédiation d’un sol pollué par les hydrocarbures. Le sol pollué par le gasoil à une concentration de 10g/kg du sol, est traité dans un réacteur agité mécaniquement, dans des conditions aérobies.
Des essais préliminaires on été effectués pour déterminer les conditions optimales d’agitation et d’aération pour un transfert optimal entre les différentes phases en présence dans le réacteur et le maintien en suspension du sol.
En eau claire, le coefficient de transfert d’oxygène augmente linéairement avec la vitesse d’agitation et le débit d’aération.
La présence de solide affecte le temps de saturation en oxygène, une nette diminution du temps de saturation et par conséquence une diminution du coefficient de transfert KLa est observée.
La bioremédiation d’un sol pollué par du gasoil à raison de 10% dans un réacteur mécaniquement agité est réalisée en procurant aux micro-organismes indigènes un environnement favorable à leur développement.
La biostimulation réactionnel repose sur l’addition d’azote et de phosphore suivant trois rapports molaire C/N/P égal à 100/10/1,106/16/1et 120/10/1.
La détermination du taux de croissance maximum nous a permis de comparer les vitesses de croissance bactérienne pour les trois rapports molaires, le taux de croissance le plus important est de 0,478 trouvé dans le cas de rapport C/N/P de 100/10/1.
Le rendement d’élimination des hydrocarbures existant dans le gasoil est important pour les trois rapports, il atteint les 100% pour certains.