Abstract:
L'oxygène présente par rapport à l'air le grand avantage de n'être pas dilué par de l'azote.
Aussi on en attendait logiquement des grains aussi bien du point de vue thermique qu'au point de vue qualité (teneur faible en azote).
Cependant les procédés classiques, avait été conçus en vue de l'utilisation d'air comme agent carburant et, très vite il est apparu que tels quels, il ne pouvait pas s'adapter à l'oxygène pur (cas du convertisseur Bessemer ou Thomas dont le fond ne convient absolument pas au soufflage d'oxygène pur).
Il est donc normal qu'on ait cherché à mettre au point des procédés originaux spécialement conçus pour l'oxygène pur.
Et c'est tout juste après la deuxième guerre mondiale, que les autrichiens trop inquiet quant au sort du développement de leur production d'aciers (vue que les minerais de fer autrichiens conduisent à une fonte de type hématite, avec une teneur en phosphore de l'ordre de 0,15%, et sachant qu'une telle teneur est trop élevée pour le procédé BESSEMER dont le garnissage acide ne permet aucune déphosphoration, et beaucoup trop basse pour le procédé THOMAS en garnissage basique) voulurent mettre au point un nouvel procédé adaptable à leur fonte hématite.
Ce fut en 1948, que le professeur DURRER réussit et pour la première fois à avoir de bons résultats après des essais d'affinage à l'oxygène pour soufflé, à la lance dans un convertisseur BESSEMER de 2.5 tonne.
Après cela, les autrichiens se sont lancés résolument dans la voie tracée par des essais, jusqu'à ce qu'ils aboutissent à la construction de deux aciéries entièrement nouvelles, l'aciérie de LINZ en 1952 et celle de DONAWITZ en 1953.
Ce procédé fut par la suite universellement connu, et appelé convertisseur L.D.