Abstract:
Au cours des ces dernières, la conversion de l'énergie photovoltaïque est devenue une technologie emergeante, particulièrement an Algérie ou nous disposons d'un climat adéquat à ce type d'énergie. Sa demande augmente rapidement et elle a été considérée comme une technologie alternative pouvant contribuer à l'approvisionnement énergétique mondial. Pour répondre aux conditions du marché, la recherche et le développement -R&D- est cruciale pour le développement futur de la technologie du photovoltaïque tout en considérant les facteurs économiques et environnementaux.
La fabrication des cellules photovoltaïque génère des effluents toxiques fortement chargés en ions nitrates NO3 et fluorures F dû à l'utilisation intensive des acides forts HF et HNO3 pendant l'étape de texturation des plaquettes de silicium. ces ions ont des effets néfastes sur la santé de l'Homme et sur l'Environnement. Pour protéger l'environnement et l'écosystème, il nécessaire de traiter ces rejets.
Dans le présent travail, deux procédés de traitement sont utilisés qui sont l'adsorption, et les techniques membranaires. Ces procédés sont efficaces et économiques, ceux sont des techniques classiques, cependant l'originalité réside dans leurs utilisations pour l'élimination des ions fluorures et nitrates des rejets des industries photovoltaïques, ainsi que dans l'application des technologies émergeantes tels que les procédés membranaires. des solutions synthétiques représentant des rejets ont été utilisées pour l'étude des principaux facteurs opérationnels affectant la performances des traitements utilisés ; tels que la quantité d'adsorbant, l'intensité du courant, la concentration initiale de polluants et le pH. L'étude de la compétition des deux ions dans leurs électro migrations a été réalisée. Les études comparatives des traitements ont étés faites ainsi que l'étude technico-économique, et des éliminations significatives des deux ions ont été obtenues. En effet; pour l'un des traitements utilisés les concentrations en nitrates et en fluorures dans les eaux traitées sont inférieures aux normes recommandées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)