Abstract:
Depuis les années 1990, les émissions des principaux polluants de l’air voient une forte progression et cette évolution s’est répercutée par une détérioration générale de la qualité de l’air ambiant.
La pollution atmosphérique de proximité induite par le transport routier présente un véritable enjeu de santé publique en milieu urbain.
La présente étude porte sur la détermination des niveaux de pollution à l’Est de la ville d’Alger, dans la commune d’El Mohammadia, par les PM10, PM2.5 et PM1.
La spécificité du présent mémoire tient dans l’évaluation des teneurs en métaux lourds contenus dans l’air.
En ce site, la teneur journalière moyenne en PM10 s’élève à 73,6 μg/m3.
Les teneurs en PM2.5 et PM1 s’élèvent respectivement à 42,15 et 23,65 μg/m3.
Environ 57% des PM10 sont constitués de particules respirables.
L’étude montre par ailleurs que les particules étudiées suivent une distribution bimodale caractéristique d’un milieu urbain.
La distribution massique des particules se concentre autour de 1,1μm pour les particules fines et de 4μm pour les particules grossières.
Parmi les métaux lourds associés aux PM10, le plomb présente des teneurs dépassant les valeurs recommandées par l’OMS, s’élevant ainsi à une concentration moyenne de 1,06 μg/m3, correspondant à une fraction massique de l’ordre de 1,44%.
Ce qui permet à cet élément de se retrouver dans les alvéoles pulmonaires.
Quant aux autres métaux, ils se situeraient généralement dans des teneurs admissibles.