Réduction des impuretés contenues dans les phosphates de Djebel Onk - cas de MgO

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dc.contributor.author Rabia, Hakim
dc.contributor.other Ould Hamou, Malek, Directeur de thèse
dc.contributor.other Augustyniak, Maria, Directeur de thèse
dc.date.accessioned 2022-03-16T09:32:08Z
dc.date.available 2022-03-16T09:32:08Z
dc.date.issued 2021
dc.identifier.other T000372
dc.identifier.uri http://repository.enp.edu.dz/jspui/handle/123456789/10423
dc.description Thèse de Doctorat : Génie Minier : Alger, École Nationale Polytechnique : 2021 fr_FR
dc.description.abstract Trop souvent oubliées, par rapport au pétrole et au gaz, les réserves minières en général et de phosphates en particulier placent l’Algérie à la tête d’une richesse considérable. Ces réserves de phosphates naturels sont estimées à 2,2 milliards de tonnes et sont principalement situées à Djebel Onk, dans la région de Tébessa. Si elles sont convenablement exploitées et traitées, ces réserves pourraient permettre la production de 8 à 10 millions de tonnes d’acide phosphorique générant un revenu annuel de plus de 8 milliards de dollars. Ces revenus pourraient ainsi constituer la deuxième source de revenus du pays. Ces fabuleuses réserves ne nous préservent cependant pas d’une sous-nutrition en phosphore des cultures, car, dans son mode d’utilisation actuel, le super phosphate reste inadapté à la plupart des sols locaux. Aussi, le taux d’oxyde de magnésium doit être réduit aux normes pour la production de l’acide phosphorique. Notre étude porte sur la valorisation des phosphates de Kef Essnoun de la région de Djebel Onk à Tébessa, particulièrement la réduction de la quantité de MgO, utilisant des méthodes classiques et biologiques. En effet, la flottation et la bioflottation ont été successivement utilisées au niveau du laboratoire de Minéralurgie de Génie Minier de l’école nationale polytechnique et du laboratoire de recherche en microbiologie de Katowice en Silésie. L’utilisation de la flottation conventionnelle a permis d’obtenir, un oxyde de magnésium titré à 0,75% à partir d’un tout venant à 2,08 % en MgO, avec une récupération de 96% de P2O5,en utilisant des réactifs chimiques avec les concentrations de 1100 g/t d’acide oléique et 200 g/t de l’acide citrique. Cependant, cette méthode génère des coûts élevés en réactifs, particulièrement l’acide citrique et l’usage excessif des produits chimiques affecte l’environnement lors de la récupération de la matière utile. La bioflottation quant à elle, a donné des résultats satisfaisants avec une réduction en MgO jusqu’à 0,86% et une récupération de 94% en P2O5. Plusieurs bioréactifs ont été testés lors des nombreux essais opérés sur le minerai de phosphate brut; les microorganismes commerciaux (sur la base de la littérature et de leurs caractéristiques), et les microorganismes qui ont été isolés à partir du même minerai, puis utilisés lors des essais de traitement sous différentes conditions, visant la réduction du MgO. Les résultats obtenus par les deux méthodes étant proches, et considérant l’effet des réactifs sur l’environnement, leur coût et disponibilité sur le marché national, la bioflottation peut s’expérimenter comme méthode de traitement des phosphates de Djebel Onk, puisque les résultats s’avèrent satisfaisants à l’échelle du laboratoire. Cependant, son utilisation à l’échelle industrielle, dépendra, des conditions de croissance et d’activité des microorganismes à utiliser. fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.subject Adhesion fr_FR
dc.subject Apatite fr_FR
dc.subject Bioflotation fr_FR
dc.subject Dolomite fr_FR
dc.subject Flotation fr_FR
dc.subject Magnesium oxide fr_FR
dc.title Réduction des impuretés contenues dans les phosphates de Djebel Onk - cas de MgO fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


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