Abstract:
L’aptitude de la biomasse bactérienne Streptomyces rimosus et de la biomasse fongique Pleurotus mutilus à éliminer le nickel des solutions aqueuses a été examinée. La spéciation de Ni(II) a été modélisée à l'aide du logiciel visual MINTEQ. Les surfaces des biomasses ont été caractérisées par détermination du pHzpc et par le titrage de Bohem et le titrage potentiometrique. Les capacités maximales d'adsorption de Streptomyces rimosus et de Pleurotus mutilus calculées à partir de l'isotherme d'adsorption de Langmuir sont de 51 et de 47,2 mg/g, respectivement. L’applicabilité des isothermes d'adsorption aux données expérimentales est classée dans l'ordre suivant: Dubinin-Radushkevich> Temkin. Les données cinétiques expérimentales de biosorption sont bien corrélées avec le modèle cinétique de pseudo-second ordre. Les valeurs négatives de l’énergie libre de Gibbs (ΔG0) indiquent que l’adsorption du nickel est possible et spontanée. Les conditions optimales déterminées par la méthode de Taguchi permettent d’améliorer la capacité de biosorption de Pleurotus mutilus et de Streptomyces rimosus de 36.2% et 31.8% respectivement. L’utilisation de Protofit, qui simule les modèles de complexation de surface a permis de mettre en évidence que le model de Donnan-Shell (DSM) prédit correctement l’adsorption du nickel par ces deux biomasses.
