Abstract:
L’approvisionnement en eau potable de la wilaya d’Alger est assuré par un réseau complexe de canalisation de différents âges et diamètres.
Au cours du temps, les canalisations se vieillissent, elles s’entartent ou au contraire se corrodent, leurs matériaux évoluent dans le temps et se fragilisent, faisant augmenter le risque d’apparition des fuites.
Celles-ci génèrent des pertes qui vont certainement influencer sur le rendement du réseau.
Le but de cette étude est de réaliser un diagnostic de l’état de la chaine d’adduction SPIK pour déterminer les anomalies et les dysfonctionnements du réseau.
L’évaluation des pertes dans cette chaine permet d’orienter au mieux les investissements pour régler les problèmes de pertes.
Le document est décomposé en six chapitres:
Dans le premier chapitre, le métier de l’adduction d’eau potable est décrit.
En allant depuis les sources d’alimentation jusqu’aux réservoirs de stockage et de voir les types d’adduction ainsi que l’importance de chaque élément qui constitue un réseau d’adduction.
Au chapitre 2, nous évoquons d’une manière générale, les défaillances des réseaux d’eau potable et leurs conséquences. Nous abordons également les différentes causes, méthodes et matériels de recherche et localisation de fuites.
Nous définissons dans le troisième chapitre les types de pertes, les méthodes d’évaluation des pertes dans les réseaux d’eau potable, les mesures de performance qui permettent d’en rendre compte.
Le chapitre 4 est consacré à la présentation du réseau d’adduction d’Alger et en particulier le Système de Production Issèr-Keddara (SPIK).
Le diagnostic de l’état actuel de cette chaine est effectué au chapitre 5.
Nous définirons les différents types de pertes présentes dans le réseau, les causes et les conséquences de ces pertes.
Dans le dernier chapitre, nous aborderons le calcul des pertes, l’interprétation de leurs évolutions au cours du temps dans le réseau SPIK ainsi que l’évaluation des indices de performance.
Et le mémoire s’achèvera par un conclusion.
